Collections de rêves : l'ego en général


Trentième exemple

(1) Je suis dans mon séjour et recule vers l’entrée car un personnage bizarre avance vers moi. (2) Une porte est entrouverte sur la droite (elle n’existe pas dans la réalité et est dans l’appartement).
(3) Puis je vois son visage, noir. Je lui dis « Oh ! », « Qui tu es ? », « Je crois que tu es le diable ». (4) J’avance, lui recule, devient un peu plus petit (à peine) puis disparait.
(5) Je vois le plafond de mon séjour qui est blanc, il vient juste d’être refait. Je vois les murs du séjour qui n’ont pas encore été refaits (mais il n’y a rien dessus alors que chez moi, ce mur-là est peint en jaune. C’est comme si ce qu’il y avait avant, cette peinture jaune, avait été enlevée).

Ce rêve est en deux parties. La première (1) à (4) parle de l’ego. La deuxième (5) du travail sur lui du rêveur.


Traduction du rêve

(1) Je suis dans mon séjour et recule vers l’entrée car un personnage bizarre avance vers moi.
Quand je suis inconscient de cette partie négative (de ce qu’il fait), je recule : soit sur l’instant, je fais des choses moins bien que ce que je pourrais, soit il programme des choses négatives dans mon inconscient.

(2) Une porte est entrouverte sur la droite (elle n’existe pas dans la réalité et est dans l’appartement).
Je ne sais pas du tout traduire cela, je l’ai laissé pour vous montrer un décodage incomplet.

(3) Puis je vois son visage, noir. Je lui dis « Oh ! », « Qui tu es ? », « Je crois que tu es le diable ».
Quand je suis conscient de cela, c'est-à-dire que je vois que c’est l’ego (le noir de son moche visage), c’est lui qui recule.
Je ne sais pas s’il faut traduire à chaque fois les phrases prononcées dans un rêve quand elles semblent ne pas être codées. Quand elles semblent être codées, il faut bien évidement le faire.
Les mots tu es pourrait fort bien être un jeu de mot avec tuer. C’est l’ego qu’il faut tuer. Le diable est un grand symbole de l’ego.

(4) J’avance, lui recule, devient un peu plus petit (à peine) puis disparait.
Le fait de le reconnaitre (en décodant des rêves) le réduit, le rend moins virulent (un peu). Puis il disparait. Cela se traduit par il laisse tomber l’agression qu’il fait. Cela ne veut pas dire qu’il n’agira plus jamais (dommage !!!).

(5) Je vois le plafond de mon séjour qui est blanc, il vient juste d’être refait. Je vois les murs du séjour qui n’ont pas encore été refaits (mais il n’y a rien dessus alors que chez moi, ce mur-là est peint en jaune. C’est comme si ce qu’il y avait avant, cette peinture jaune, avait été enlevée).
Il s’agit d’une description du travail psychique réalisé. Une partie de finie (le plafond), une partie en cours (le mur). Le plafond symbolise souvent un côté intellectuel. On a encore une fois repeindre en blanc pour coder cela. Le mur peut symboliser l’ego (celui qui sépare) mais il peut aussi être juste là pour dire le reste de ce qu'il y a à réparer.



Diable

Le diable

En 2017, je rentre dans une église. Je sais que ce ne sont pas des Catholiques. Je sais juste qu’ils sont Chrétiens. Quand je rentre, un homme s’approche de moi et vient m’accueillir. C’est un ancien (il a le même diplôme qu’un pasteur mais ne prêche pas). Il me fait visiter son église. Puis, le hasard fait que nous parlons du diable. La discussion dure environ un quart d’heure. Nous prenons chacun à notre tour la parole. Nous sommes d’accord sous tous les points. Je n’ai juste pas parlé du fait que pour moi le diable est dans notre inconscient : on en a chacun un. Lui pense qu’il est unique et immortel dans un monde parallèle au notre. C’est notre seul désaccord !
A cette époque, j’avais été renseigné sur cette partie négative de notre inconscient par environ dix-mille rêves.

Lorsque des psys ou des non-initiés parlent de l’ego, je n’ai que peu d’accord avec eux.

C’est, entre autre, pour la bonne description de ce mal qui nous entoure que j’ai une bonne opinion de l’église Chrétienne et une bien moindre d'autres domaines des 'sciences humaines'.



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